lundi 18 avril 2011

Plus ça change, plus c'est pareil !

 
 


 



 


 

 


 

 





 Je suis pour la première fois dans un endroit où je me sens vraiment dépaysée: je ne parle pas la langue, je ne comprends rien aux panneaux ou autre signe puisque TOUT ou presque est écrit en alphabet cyrillique (alphabet russe) , je ne connais pas du tout la culture.RIEN. Et pourtant, je peux aussi retrouver des images que l'on peut voir partout dans le monde, que toute l'humanité partage. Un bien grand mot, je sais mais c'est ce que je ressens si souvent, au hasard des promenades dans cette ville.
La solitude ou un couple main dans la main, la grande pauvreté cotoyant la richesse, la ville grouillante ou l'espace désertique, la maman qui vient chercher son enfant à l'école ou celui qui vient seul, des jeunes qui jouent au ballon et des personnes agées qui bavardent, des policiers qui sanctionnent une infraction,  les jeunes qui fêtent leur graduation en chantant en cercle ou en prenant des photos sur la grande place Sukhbaatar, l'adorable toutou à l'animalerie, l'homme au sac jaune pour ramasser les canettes vides et les Beatles et Coca-Cola, bien sur.

Et la même joie de retrouver des frères et soeurs dans le Seigneur, de se sentir chez soi dans cette église sans connaitre personne, de partager la même émotion en écoutant la Parole et de voir le Seigneur à l'oeuvre ici comme partout.  Et tout cela en compagnie de mon cher mari!! Quelle joie!



mercredi 13 avril 2011

Le monastère de Gandan

Le monastère de Gandantegchinlin, connu sous le nom de monastère de Gandan, est un monastère bouddhiste de style tibétain. Son nom peut être traduit par « la Grande place de la Joie complète ».  Dans les années 30, le régime communiste de Mongolie détruit plus de 700 monastères et fait massacrer plus de 10 000 moines bouddhistes. Toutefois, le monastère de Gandantegchinlin échappa à la destruction.
On dénombre actuellement plusieurs centaines de moines qui y résident. Restauré et revivifié à partir des années 1990, il contient une statue de Megjid-Janraiseg faite initialement de cuivre de 26,5 mètres de haut et reconstruite en 1996 grâce à des dons d'or venus du Népal et du Japon. Ornée d'or et de pierres précieuses, elle pèse plus de 20 tonnes et est recouverte de 100 kilos de vêtements de soie
Voilà pour la courte présentation Wikipédia.
Mais comment vous partager l'expérience vécue ce matin de voir ces moines dont certains très jeunes (6 à 7 ans) dévouer leur vie à suivre les enseignements de Boudha, dans le dénuement (seules possessions: les vêtements, une ceinture, une aiguille pour réparer les vêtements, un rasoir,un bol pour recueillir la nourriture et un filtre à eau pour ôter les êtres vivants de son eau afin que ni lui ni eux ne soient blessés) et l'obéissance aux 200 règles minimum selon les écoles. Mais ces règles, observées volontairement comme méthode de discipline personnelle, peuvent être tout aussi volontairement abandonnées ; les vœux perpétuels n’existent pas, en respect du principe de non-permanence et de liberté individuelle de choix.

Impressionnant de les voir manger, prier, chanter....un peu génant aussi. Un côté "voyeur" de faire ainsi intrusion dans la vie de ces gens qui vivent leur foi sous le regard des autres. La plus grande partie des visiteurs sont des boudhistes qui partagent la foi de ces moines. Ils ne les regardent pas comme moi, avec cette curiosité étrangère.

Petit élément plus léger: J'ai vu un moine écrire un texto pendant la prière psalmodiée !! Mélange entre tradition et modernité: les cellulaires sont entrés dans ce monastère.





























 


Voir enfin la piété des gens qui viennent en famille faire tourner toutes sortes de roues de prière, toucher avec dévotion les lions de pierre aux entrées des temples, chuchoter des prières autour des poteaux de prière, mettre des billets aux pieds des statues, tout ceci avec l'espoir de s'attirer des bénédictions...