Il faut que je me défoule en écrivant! Delhi ou New Delhi! Le mess complet!! Tu es en transit. Ce n’est d’habitude pas bien compliqué. Mais ici, oui!
Il y a un bureau pour les correspondances. Quinze personnes derrière et devant mais cela ne me sert à rien. Il faut qu’ils appellent une personne de la compagnie avec la quelle je suis arrivée. Kingfisher. Ils cherchent sur une feuille gribouillée à la main par plusieurs personnes, sans un ordre véritable. Ils finissent par trouver le numéro –ils, parce que ça prend bien deux personnes pour faire ça. Bon, Kingfisher est contacté. Ça ne sera pas long. J Déjà au Québec, je n’aime pas cette phrase.
En fait, ce qui se passe, c’est que chaque compagnie doit envoyer un agent au bureau des correspondances. Cet agent crie : Des passagers de British Airways?? Ou une autre compagnie (dans un anglais parfois difficile à comprendre), on s’identifie et l’agent s’occupe de nous avoir votre carte d’accès à bord pour le vol suivant ou il nous met en contact avec un agent de l’autre compagnie si comme moi, vous changez de compagnie pour la deuxième partie du voyage.
Cela fait deux heures que je suis arrivée. Personne de Kingfisher ne s’est encore pointé. Je pensais aller à l’hôtel pendant les douze heures d’escale car demain je reprends l’avion pour Pokhara où j’ai des visites planifiées. Mais je ne suis pas sure que cela va se produire si tout ça prend tellement de temps. Car le problème, c’est que ça prend la carte d’embarquement du prochain vol et le mien est dans 12 heures de temps. Alors, on oublie l’hôtel!
Pas de connexion internet pour joindre Jean Luc. Pas de téléphone possible car je n’ai pas de roupies. Un « no man’s land » entre arrivée et départ. Ça y est j’ai compris. Je vis le TERMINAL !!!! Au secours !
…. Une heure après mon cri du cœur, le Seigneur m’a envoyé du secours. Un ange en forme de petite jeune femme vêtue de rouge qui s’occupe de moi, me fait pas dans une zone où il y a des banquettes où je peux m’allonger, veille à ce que tout soit prêt pour mon enregistrement. Elle semble tellement remplie de compassion, cela fait du bien. Elle veut même me faire manger mais je suis tellement fatiguée que tout ce que je prends c’est un thé vert. Et en partant, elle me tend avec un beau sourire un billet de 500 roupies ce qui, je le découvrirai après fait 12.50 $, pour que je mange quand j’aurai faim. Incroyable, non? J’imagine que cela doit représenter beaucoup d’argent pour elle. Et pour moi c’était la bonne main du Seigneur et je le lui ai dit. Elle a été touchée que je l’appelle un ange envoyé par Dieu.
Avec cet argent, j’ai tout de suite téléphoné à Jean Luc pour le rassurer. Puis ce matin, après quelques heures de sommeil, je viens de manger un bon morceau de gâteau marbré avec un bon thé à la cardamone. Je me sens bien reposée, prête à attendre les quelques 7 heures qu’il me reste à attendre. MERCI, SEIGNEUR!
…. Presque 12 heures après mon arrivée, deux jeunes femmes de l’aéroport me demandent mon passeport et mon billet…et partent avec en me promettant ma carte d’embarquement dans 20 minutes. Je ne cherche plus à comprendre. J’ai seulement hâte de passer l’autre côté. Pouvoir boire quelque chose de frais, peut-être manger un peu et finalement embarquer.
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